De l’importance des marques de reconnaissance

« Nous apprenons mieux à travers les encouragements que la critique » C’est la conclusion de l’étude de l’anthropologue Gregory Bateson sur les marsouins à qui il donnait ou pas des poissons pour les amener à montrer de nouveaux comportements.

En PNL, la marque de reconnaissance est appelée « poisson » en référence à cette étude.

En Analyse Transactionnelle, Eric Berne appelait cela des « strokes » des caresses en référence à une étude sur les souris.

En plus d’être nourri, pour survivre le mammifère a besoin de « caresses », d’être touché et par là d’être reconnu pour ne pas dépérir.

Avons-nous seulement appris à donner des marques de reconnaissance alors qu’elles sont essentielles à notre développement et à nos relations ?

Nous avons malheureusement plus tendances à souligner ce qui ne va pas, à faire des critiques, à entourer en rouge les erreurs, qu’à encourager les comportements bénéfiques en y faisant référence, non seulement pour soigner la relation mais aussi pour inciter l’autre à faire plus de ce qu’il ou elle fait bien !

Le Dr Stephen Gilligan qui a rédigé une thèse sur l’apprentissage à l’université de Stanford dit souvent que : « les études ont montré que la punition n’était pas efficace pour apprendre. Elle peut amener à un changement à court terme mais c’est tout ».

Cela vaut pour les enfants bien-sûr à l’école ou dans leur cercle familial mais aussi au travail entre collègues et bien-sûr dans le management où cela sera appelé feedback constructif.

Pour être efficace et avoir de la valeur, une marque de reconnaissance doit être spécifique, personnalisée, approprié et sincère.

La marque de reconnaissance est gratuite, elle ne vous appauvrit pas et enrichit l’autre, qu’attendons-nous pour nous en faire plus les uns les autres ?

Donnez des marques de reconnaissance et vous verrez que, comme le sourire, elle nous enrichit aussi.